SERVICES EVOLUTIFS
POUR AÎNÉS DE LA RUE
La population itinérante vieillit, et plus rapidement que la population en général. À 55 ans, la majorité des hommes que nous accueillons sont déjà fragilisés physiquement, psychologiquement et socialement. Ils sont de plus en plus nombreux à se retrouver à la rue pour une première fois à un âge avancé.
L’absence de proches aidants, leurs faibles revenus de retraite et le manque de logements abordables explique cette triste réalité, et les retombées de la pandémie n’amélioreront pas cette situation. En raison de leur revenu et de leurs problématiques, ils sont écartés des maisons pour aînés publiques ou privées. La Maison du Père est pratiquement leur seul recours à Montréal.
« Moi, la Maison du Père, je la connaissais que par réputation. Je savais qu’elle s’occupait des hommes pauvres. [...] Ici, on s’occupe de nous, tout en respectant notre dignité. Ça c’est très important pour moi : la dignité. On doit se respecter. »
Yvan
Résident, Résidence JADS
« Pour moi, le loisir, c’était pas comme un métier, c’était comme une passion. Je ne savais pas que je pouvais changer des vies avec ça, toute ma vie »
Marie-Lou
Intervenante en loisirs
Résidence J.A. DeSève
« Ici, la Maison du Père existe pour qui? Pour moi? Non. Elle existe pour les ‘messieurs’, pour les résidents. Ma mission ici, c’est alléger la souffrance. …surtout, apporter un peu de paix. Si on peut apporter un peu d’espoir, pourquoi pas? »
Carlos
Chef d'équipe, Intervenant psychosocial
Résidence J.A. DeSève
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