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Joshua

Intervenant psychosocial, 
Réinsertion sociale

Au cœur de la mission de la Maison du Père se trouve la volonté de travailler sur le long terme, en vue d’une prise d’autonomie de l’usager. Pour y arriver, nous avons notamment recours à des employés affectés à l’accompagnement social. Ils s’occupent beaucoup du maintien en logement, mais pas seulement, puisque certains de leurs bénéficiaires n’ont pas de logement. Joshua est l’un de ces employés.

Joshua est intervenant psychosocial à la Maison du Père. Il a étudié en sciences humaines au Cégep, puis au baccalauréat en psychologie à l’Université Bishop, à Sherbrooke. Il a décroché un emploi à la Maison en 2014, quelques mois après l’obtention de son diplôme. Il fait ce travail parce que, laisse-t-il savoir, il aime « aider les gens à trouver des solutions à leurs problèmes. Je suis quelqu’un de pragmatique. » 90% des usagers suivis par l’accompagnement social ont un logement, que ce soit un logement privé, un logement supervisé, etc. Le reste vit toujours dans la rue.

Les tâches de son travail sont multiples. « Une bonne partie de notre travail, c’est d’aider les participants avec le budget, le paiement des factures, le paiement des loyers, les dettes… Ça, c’est l’aspect financier du service », dit-il. Ces questions représentent environ 50% du travail fait auprès des usagers. Cela inclut une aide inestimable quant à la recherche de logement. Car, comme l’explique Joshua, La Maison du Père apporte aux propriétaires la certitude que le loyer est payé, lorsque l’usager se cherche un logement, même si le crédit du participant n’est pas bon, parce que le service de fiducie de la Maison gère en partie les revenus du participant et assure ses paiements.

Ensuite, « si le participant le veut, on peut l’aider avec, par exemple, faire la cuisine, ou faire les épiceries. On fait aussi de l’accompagnement psychosocial », précise-t-il. De plus, on organise des visites pour s’assurer de la propreté des logements, pour favoriser le bien-être des participants et éviter les frictions avec les propriétaires. Enfin, certains usagers n'ont pas nécessairement de médecin de famille, ou de travailleur social. Alors, les intervenants établissent des liens avec la Santé publique.

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Certains usagers, dès le départ, ont besoin de peu de supervision, alors que d’autres souhaitent être aidés davantage. Mais, pour aider les participants, de toute façon, il faut « savoir où ils veulent aller. Si ça ne vient pas d’eux-mêmes, beaucoup de travail se fera pour rien. » …et, à un moment donné, « on va leur dire : ‘Tsé, il y a des choses que tu peux faire sans nous.’ Puis on va les aider à arriver à un point où ils n’ont pas besoin qu’on les suive. Parce que, idéalement, ce qu’on dit à nos participants, c’est qu’on les aide tant qu’ils en ont de besoin, mais notre but final, c’est qu’ils n’aient plus besoin de nous, et de la Maison du Père », affirme-t-il.

Comment Joshua définit-il son approche, pour obtenir la confiance des usagers? Il répond : « il n’y a pas vraiment une seule approche pour ces gens-là, car ‘ces gens-là’, c’est nous. C’est nous avec une malchance, avec une mauvaise expérience, avec un incendie ou un divorce. Ce n’est pas un itinérant que je vois, quand je fais une intervention, c’est une personne qui a besoin de support. »

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